Prédateurs...
Le mot Safari signifie “le long voyage” en Swahili, et c’est au Kenya que ceux-ci ont commencé. Les magnifiques plaines du Masai-Mara sont l’une des premières destinations au monde pour photographier les prédateurs… Nulle part ailleurs en Afrique vous n'en trouverez une telle densité, en particulier pour les grands félins (lions, guépards, léopards). La raison principale de cette profusion, c’est l’omniprésence des proies, car outre les centaines de milliers de gnous présents sur les lieux, et qui attirent les photographes du monde entier pendant la grande migration de juillet à septembre, on trouve toute l'année un nombre étonnant de zèbres, buffles et différentes espèces d’antilopes.
Cette année, nous avons observé tous les jours un nombre incroyable de prédateurs. Léopards tous les jours, plusieurs guépards et leurs petits, différentes troupes de lions, lionnes et lionceaux, trois ou quatre rencontres prolongées avec un serval, deux chasses de lycaons extrêmement rares dans cette partie du Mara, et de nombreuses scènes qui resteront gravées dans ma mémoire et dans celles des photographes qui m’accompagnaient. Je pense en particulier à Fig, une femelle léopard mythique de la région, attrapant un serval devant nos yeux, et un autre léopard (non encore nommé car trop jeune) qui avait lui jeté son dévolu sur un chacal… Nous sommes restés avec lui pendant près de deux heures !
De nombreux orages nous ont permis d’immortaliser nos sujets sous un angle intéressant, en particulier un certain soir où des trombes d’eau aussi soudaines qu’imprévisibles se sont abattues sur une troupe de lions que nous étions en train d’observer, ce qui a donné lieu à des images très fortes…
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Herbivores...
Le Masai-Mara est célèbre pour sa migration annuelle des gnous traversant la rivière Mara. Celle-ci a lieu entre juillet et septembre, mais le reste de l’année, les gnous, ainsi que zèbres, gazelles, topis, impalas et girafes sont toujours présents dans la savane du Mara. La plupart d’entre eux sont accompagnés de leurs jeunes, ce qui crée de nombreuses opportunités photographiques.
Cette année, des pluies battantes se sont abattues sur la réserve quelques jours avant notre arrivée, et la végétation renouvelée a multiplié le nombre d'herbivores, et par contrecoup de leurs prédateurs… Ces orages ont d’ailleurs continué pendant notre séjour, nous permettant de faire des photos différentes, telle celle des zèbres se rassemblant sous la pluie dans un Mara inondé.
Les éléphants étaient présents en grand nombre (on en compte environ 1.500 dans le Mara), et nous les avons vus tous les jours ! Un matin, nous avons rencontré un groupe d’une quinzaine d’individus qui comprenait un petit de deux semaines… Celui-ci ne savait pas encore se servir de sa trompe, un spectacle cocasse difficile à oublier.
Nous avons assisté un matin à une charge de buffles protégeant leurs petits contre quelques lionnes trop entreprenantes, et celles-ci n’ont pas demandé leur reste…
Les girafes, les gnous et les éléphants au coucher du soleil, les panoramas comprenant de multiples espèces disséminées d’un bord à l’autre de l'horizon nous ont offert de nombreuses occasions photographiques que nous n’avons pas laissé échapper.
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Oiseaux...
Les nombreux oiseaux du Mara font le bonheur des ornithos, en particulier de mon ami Bernard Bricheux qui m’accompagne tous les ans… Peu de photographes s’attendent à trouver 470 espèces d’oiseaux, de la gigantesque autruche jusqu’au minuscule martin-pêcheur huppé, en passant par 50 espèces de rapaces ! Ceux-ci sont omniprésents, depuis l’aigle martial, le plus grand rapace du Mara avec une envergure de 2m40, (équivalente à notre pygargue d’Alaska), en passant par le magnifique bateleur des savanes, dont nous avons longuement observé un couple flirtant sur une branche...
Dans les herbes hautes, nous avons pu voir le serpentaire, l’outarde Kori et le calao terrestre, ainsi que des grues royales sous un orage violent, leurs crêtes d’ordinaire si fièrement dressées complètement aplaties par la tempête…
La soirée que nous avons passée dans une belle lumière devant l’arbre des tisserins gendarmes fut également mémorable. Plusieurs centaines d’entre eux en train de construire leurs nids, les femelles inspectant le résultat des travaux avant de faire leur choix.
En plein midi, nous avons été témoins de l’impressionnante procession d’une soixantaine de jeunes autruches, guidées par quelques adultes… Charles, notre chauffeur et guide local, nous a confié qu’il n’avait jamais observé un rassemblement aussi important.
Nous avons également réalisé nombre de clichés d’oiseaux en vol, en particulier de rolliers à long brins, d’autours d’Afrique, ainsi que la parade d’un mâle de veuve dominicaine…
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Ces photos sont toutes disponibles en tirages d’art, soit en digigraphie sur papier Fine Art Epson bright par l'atelier Blin plus Blin, ou par subligraphie sur aluminium par l’atelier Sublipix. Pour informations supplémentaires, voir notre page : Tirages Photo